| Titre : |
Psychiatrie de l'adulte |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Th.lempriére, Auteur ; A.Féline, Auteur ; A.Gutmann, Auteur ; J.Ades, Auteur ; C.Pilate, Auteur |
| Editeur : |
Masson |
| Année de publication : |
1977 |
| Importance : |
p.430 |
| Présentation : |
couv. en noir et blanc ., ill., fig. |
| Format : |
20cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-225-46585-7 |
| Note générale : |
bibliographie p.408
index alphabétique des matiéres p.425-430 |
| Langues : |
Français (fre) Langues originales : Français (fre) |
| Catégories : |
Médecine
|
| Mots-clés : |
l'examen psychiatrique sémiologie psychiatrique organisation de la personnalité de l'adulte epidémiologie psychiatrique |
| Index. décimale : |
610.20 |
| Résumé : |
La demande de l'examen psychiatrique est importante à considérer
elle peut émaner du patient lui-même qui, désirant consulter, se dirige vers le spécialiste ou l'organisme de soins qui lui ont été recommandés ou dont dépend son secteur géographique. Si dans cette hypothèse la coopération du sujet est généralement acquise, elle n'exclut pas pour autant beaucoup d'appréhension.Remarquons que la maladie mentale perdant heureusement son caractère d'affection honteuse et stigmatisante du fait de l'efficacité des moyens thérapeutiques et de la libération des conditions d'hospitalisation, les demandes spontanées de consultations sont actuellement fréquentes. Certains sujets attendent d'ailleurs de leurs proches ou de leur médecin-traitant qu'une telle suggetion leur soit faite pour acquiescer à l'orientation vers le psychiatre.
Dans d'autres cas, que le sujet ne se reconnaisse pas malade, que la perspective d'une consultation psychiatrique lui paraisse déshonorante ou humiliante, ou que la demande soit seulement exprimée par un tiers (ce qui suppose que le conflit n'est plus du Côté du seul malade mais qu'il atteint une dimension interpersonnelle), il deviendra encore plus important pour le psychiatre de se situer (par son attitude autant que par son discours) comme un interlocuteur neutre, indépendant, non comme un juge, un censeur moral ou un allié de l'entourage.
Le but d'un premier examen psychiatrique est d'abord d'assurer une bonne relation, ensuite de rassembler un recuil informatif aissi complet que possible. Pour cela, il faut que le couple médecin-malade soit placé dans les meilleures conditions réalisabes:
-le tête-à-tête est toujours préféré, fut-elle trés effacée, de tiers. si le patient est accompagné de membres de sa famille, ils seront reçus et entendus séparément.
-la pris de notes, la transcription des mots, des phrases du patient sont souvent utiles mais introduisent une gêne dans la spontanéité du discours c'est l'entretien terminé qu'ils seront notés de manière aussi fidèle que possible. |
Psychiatrie de l'adulte [texte imprimé] / Th.lempriére, Auteur ; A.Féline, Auteur ; A.Gutmann, Auteur ; J.Ades, Auteur ; C.Pilate, Auteur . - Masson, 1977 . - p.430 : couv. en noir et blanc ., ill., fig. ; 20cm. ISBN : 978-2-225-46585-7 bibliographie p.408
index alphabétique des matiéres p.425-430 Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre)
| Catégories : |
Médecine
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| Mots-clés : |
l'examen psychiatrique sémiologie psychiatrique organisation de la personnalité de l'adulte epidémiologie psychiatrique |
| Index. décimale : |
610.20 |
| Résumé : |
La demande de l'examen psychiatrique est importante à considérer
elle peut émaner du patient lui-même qui, désirant consulter, se dirige vers le spécialiste ou l'organisme de soins qui lui ont été recommandés ou dont dépend son secteur géographique. Si dans cette hypothèse la coopération du sujet est généralement acquise, elle n'exclut pas pour autant beaucoup d'appréhension.Remarquons que la maladie mentale perdant heureusement son caractère d'affection honteuse et stigmatisante du fait de l'efficacité des moyens thérapeutiques et de la libération des conditions d'hospitalisation, les demandes spontanées de consultations sont actuellement fréquentes. Certains sujets attendent d'ailleurs de leurs proches ou de leur médecin-traitant qu'une telle suggetion leur soit faite pour acquiescer à l'orientation vers le psychiatre.
Dans d'autres cas, que le sujet ne se reconnaisse pas malade, que la perspective d'une consultation psychiatrique lui paraisse déshonorante ou humiliante, ou que la demande soit seulement exprimée par un tiers (ce qui suppose que le conflit n'est plus du Côté du seul malade mais qu'il atteint une dimension interpersonnelle), il deviendra encore plus important pour le psychiatre de se situer (par son attitude autant que par son discours) comme un interlocuteur neutre, indépendant, non comme un juge, un censeur moral ou un allié de l'entourage.
Le but d'un premier examen psychiatrique est d'abord d'assurer une bonne relation, ensuite de rassembler un recuil informatif aissi complet que possible. Pour cela, il faut que le couple médecin-malade soit placé dans les meilleures conditions réalisabes:
-le tête-à-tête est toujours préféré, fut-elle trés effacée, de tiers. si le patient est accompagné de membres de sa famille, ils seront reçus et entendus séparément.
-la pris de notes, la transcription des mots, des phrases du patient sont souvent utiles mais introduisent une gêne dans la spontanéité du discours c'est l'entretien terminé qu'ils seront notés de manière aussi fidèle que possible. |
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